lundi 27 juin 2016

Restons quand même bons amis!

Il semblerait donc qu'une majorité de nos amis britanniques soient décidés à ce que leur île ne soit plus reliée à l'Europe que par la mer, et un tunnel accessoirement.

Comme je ne suis ni analyste politique ni expert en économie, je me garderai bien de tirer des conclusions savantes.

Je sais juste que, même si je dois obtenir un visa, je continuerai à aller leur rendre visite et que nos échanges commerciaux, scones et thé d'un côté, contre vin rouge et camembert de l'autre ne pourront pas disparaitre. Sans parler de la bière dont certains supporters de foot ont fait une ample consommation à Lille il y a peu, c'est qu'ils la trouvent bonne notre french beer, non? La belge aussi d'ailleurs.

Alors je vous propose une petite merveille de gourmandise, trouvée chez Becky et Liz, blog de cuisine anglaise, des Chelsea buns:



Sur le blog, vous aurez même leur histoire, et les variantes possibles. 

La recette:

Pour la pâte:

  • 500g de farine T65
  • 1 c à c de sel
  • 15g de sucre en poudre
  • 7g de levure boulangère sèche
  • 300ml de lait
  • 1 oeuf
  • 40g de beurre
Pour le "filling"
  • 25g de beurre ramolli
  • zeste d'une orange non traitée
  • 75g de vergeoise brune
  • 2 c à c de cannelle en poudre
  • 150g de raisins secs
  • 150g d'abricots secs, coupés en petits morceaux
Pour le "topping":
  • marmelade d'orange
(sur la recette d'origine, il y a un glaçage: allez voir.....)

Dans le bol du robot, mélanger la farine, le sucre et le sel.

Faire un puits au centre et y mettre la levure.

Chauffer doucement le lait et le beurre jusqu'à ce que celui ci fonde, puis verser dans le bol, ainsi qu'un oeuf légèrement battu. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.

Pétrir ensuite 5 à 10 minutes jusqu'à ce que la pâte soit élastique.

Couvrir et laisser gonfler environ 1 heure dans un endroit tiède.

La reprendre alors sur un plan fariné, puis la dégazer et l'étaler en un rectangle d'environ 30cm sur 20cm.

Le badigeonner de beurre sur toute la surface, puis ajouter les zestes d'orange, la vergeoise, la cannelle et les fruits secs.

Rouler doucement la pâte sur elle même dans le sens de la longueur, puis trancher le rouleau en 10 à 12 morceaux égaux.

Répartir ceux ci sur une plaque ou un grand moule tapissé de papier cuisson, en les espaçant d'un cm. Couvrir d'un torchon et laisser gonfler 1 heure.

Cuire à four préchauffé à 190° pendant 20 à 25 minutes.

A la sortie du four, délayer de la marmelade d'orange avec un tout petit peu d'eau et en badigeonner au pinceau la surface des buns. Laisser refroidir.

 

Très sales à manger, mais délicieux! On les sépare à la main, en essayant de ne pas trop attraper de morceau de celui d'à côté, du moins en espérant que ce ne soit pas trop visible, et on mord dedans entre 2 gorgées d'un thé au lait sucré, d'une marque admise à la table de Sa Majesté.....

Si on les déguste chez une old lady, on s'essuiera ensuite discrètement les doigts dans une serviette brodée, et si on est chez soi, on a le droit de les lécher....


jeudi 23 juin 2016

Retour de stage...et cuisine un peu hot

Il y a quelques semaines, Fils N°2 est allé faire le dernier stage de ses études à la Réunion. Je sais, c'est dur! 
Mais il faut bien que la jeunesse s'endurcisse un peu avant de se jeter dans la vie professionnelle...

Bref, ce stage a été fructueux pour lui, mais aussi intéressant pour sa mère, car il m'a rapporté quelques produits qui ne poussent pas dans la région lilloise:



Des combavas, et des pots de pâte de piment.

D'accord, je lui avais un peu soufflé l'idée, mais c'est sympa de sa part de les avoir glissés dans sa valise.

Pour les utiliser, enfin l'un d'entre eux, c'est le net qui m'a donné une nouvelle idée, et tout simplement le site Le guide de la Réunion, qui propose aussi des recettes, dont le Cari crevettes. Vous aurez ici une version nordiste et un peu fainéante, mais assez proche quand même.

Cari crevettes:

  • 200g de crevettes (déjà cuites et décortiquées...le côté feignasse...)
  • 1 combava
  • 4 gousses d'ail
  • 3 oignons
  • 1 morceau de gingembre
  • 1 branche de thym
  • 1 boite de chair de tomates (ou 4 tomates pelées et coupées)
  • huile d'olive
  • pâte de piment
Eplucher et émincer les oignons et les faire revenir dans un peu d'huile d'olive.

Eplucher l'ail et le gingembre. Zester le combava finement. Mettre dans un mortier avec un peu de pâte de piment et réduire le tout en pâte. Ajouter celle ci aux oignons et faire revenir rapidement.

Ajouter les crevettes, laisser mijoter 3 à 4 minutes, puis ajouter les tomates et cuire une dizaine de minutes. J'ai aussi ajouté le jus du combava.



Je ne sais pas si le jus du combava a apporté quelque chose, de toute façon il y en a très peu dans un fruit. Mais je n'aime pas jeter.

Quant au piment, je me garderai bien de vous donner un conseil sur la quantité à employer. Je suis peu habituée car je n'aime pas trop avoir la bouche en feu, au point de ne pas gouter le plat. On n'était pas à ce stade car j'avais été prudente, mais j'ai quand même eu besoin d'un mouchoir pas loin et de morceaux de pain à mâchonner...

Vous ferez selon votre goût et vos habitudes.

Quant aux autres combavas, ils sont partis au congélateur. Il n'y a pas besoin de les dégeler pour les utiliser: un coup de zesteur suffira.

Pour d'autres utilisations ou d'autres recettes réunionnaises, vous trouverez votre bonheur sur le site Guide de la Réunion

lundi 20 juin 2016

Dire que je ne savais même pas que ça existait!

Jusqu'à récemment encore, pour moi il y avait Le poivre....

Vous savez, ces petits grains qu'on achetait un peu n'importe où, et que, si on était un peu connaisseur, on mettait dans un moulin pour en ajouter un peu partout dans les casseroles ou sur les assiettes.

Peu importait la taille, la couleur et le goût des grains.....de toute façon, ça piquait le nez et faisait éternuer, alors on ne se fatiguait pas à le humer!

Mais ça c'était avant!

Avant que je sois prise par la blogguite culinaire, qui consiste à aller voir sur le net un tas de photos de truc cuisinés, en me demandant quel goût ça avait, et donc en essayant de reproduire la chose.


Et ça c'était après.

Après avoir lu le blog du Tiroir aux essences, et surtout être allée dans la jolie boutique du même nom, sentir puis acheter quelques grammes de ce qui fait toute la différence de ce plat: du poivre Timut. Un poivre qui a une délicieuse senteur d'agrumes.

Truite fumée marinée au poivre Timut:


  • 6 tranches de truite fumée
  • 2 c à s de sauce soja
  • 1 c à c de sauce nuoc mam
  • quelques tiges de ciboulette
  • 1 gousse d'ail
  • 2 c à c de graines se sésame blond
  • poivre Timut
Découper la truite en lanières. Parsemer de poivre de Timut écrasé et réserver.

Mélanger les éléments de la marinade, en écrasant la gousse d'ail et ciselant la ciboulette et ajouter à la truite fumée. Bien mélanger et laisser mariner 2 ou 3 heures au froid.





Pour faire un petit repas complet, j'ai ajouté une salade de carottes et chou rave râpés, assaisonnés d'huile d'olive, de sauce soja, un peu de citron et de gingembre râpé, et aussi marinée une paire d'heures.

Quand au petit pain au sésame, c'est sur le livre de Marie Chioca que j'ai trouvé la recette.

En fait, plusieurs de ces aliments n'auraient jamais fait partie de notre menu il y a quelques années...je trouve maintenant que ça aurait été très triste!

Si vous habitez Lille ou la région, n'hésitez pas à pousser la porte du Tiroir aux essences, en plus de bonnes choses, vous trouverez aussi des cosmétiques naturels, de quoi les fabriquer, et même des ateliers pour apprendre à le faire. 

Aucun intérêt commercial ne m'a poussée à écrire ce billet, juste l'envie de partager une adresse où l'on est gentiment accueilli. 

vendredi 17 juin 2016

A l'envers....ou pas...

Je ne sais pas si c'est une légende ou une histoire vraie, mais il parait qu'à l'origine de la tarte Tatin, on trouve la bévue d'une cuisinière qui avait oublié de mettre la pâte dans le fond de son plat avant les pommes.

Des bêtises, tout le monde en fait, mais jusqu'à présent aucune des miennes n'est devenue si célèbre que tout le monde cherche à l'imiter!

Peut être est-ce maintenant que les choses vont changer, qui sait?




Tout a commencé par des feuilles de filo qui me restaient d'une autre occasion, des pommes prêtes à être mangées, une envie d'abricots et un dessert du dimanche à préparer.

Je précise tout de suite que tout ça a eu lieu il y a déjà quelques semaines, avant que les abricots ne commencent à être mûrs, ce qui explique l'emploi de surgelés. vous pouvez très bien faire la même chose avec des frais maintenant.

La recette:


  • 4 belles golden
  • 300g d’abricots coupés en 2 congelés
  • une dizaine de feuilles de filo
  • 65g de sucre en poudre plus un peu
  • 65g de beurre et 20g de beurre fondu


Eplucher les pommes, retirer le coeur et les couper en 8. Disposer les morceaux dans un plat à tatin ou un plat à manqué, le côté bombé en dessous.

Ajouter les abricots encore gelés par dessus.

Parsemer des 65g de beurre coupés en morceau et saupoudrer les 65g de sucre par dessus.

Mettre au four à 150° environ 50 minutes.
Les pommes doivent être tendres.

Laisser refroidir quelques minutes.

Couper environ 10 feuilles filo à une taille un peu supérieure au diamètre du plat et les superposer sur une feuille de papier cuisson. en les croisant et en badigeonnant chacune de beurre fondu. On saupoudre aussi un peu de sucre entre les feuilles.

Prendre l’ensemble papier et filo et retourner rapidement sur les fruits.
Couper ce qui dépasse et rentrer le plus possible la pâte le long des bords du moule.

Remettre au four à 180° et cuire environ 25 minutes.




A ce stade là, normalement, on doit poser un plat de service au dessus du plat de cuisson, retenir son souffle et renverser le tout pour que la tarte soit élégamment posée au milieu, les fruits dorés répartis également partout et apporter son dessert à table devant les convives admiratifs.

Et bien, je crois avoir évité une petite catastrophe. Mon oeil averti a remarqué qu'il y avait quand même pas mal de jus dans le fond du moule, un peu caramélisé certes, mais susceptible de s'écouler de façon tout sauf esthétique.

Ma tarte tatin a donc été rebaptisée croustade aux pommes et abricots et servie telle quelle.




Vous admettrez que c'est très présentable! Merci à MrD qui fait toujours des merveilles quand il s'agit de découper mes productions.

Vous me direz dans quel sens vous l'avez dégustée?

mercredi 15 juin 2016

Et si on leur proposait ça plutôt que de se taper dessus?

Au moment où j'écris, dans le grand stade de la métropole lilloise, a lieu un match entre la Russie et la Slovaquie. Et ce serait vraiment bête qu'une poignée de hooligans en profitent pour se castagner. Un hélicoptère tourne actuellement au dessus de la maison, comme à chaque événement local un peu d'ampleur.

Il y a chez nous ces jours ci beaucoup d'amateurs de foot et aux terrasses on entend parler plein de langues différentes, ça pourrait être sympathique. D'ailleurs hier, un groupe de CRS était fort occupé....à se faire prendre en photos par des gaillards un peu rendus joyeux par la bière, mais pas agressifs pour un sou.

Alors j'ai pensé à quelque chose: si on leur proposait ça?



Une pavlova!

La consonnance de son nom est russe, c'est bon, c'est doux et croquant à la fois et ça ne peut faire aucun mal!

Je vous en donne la recette si vous voulez essayer. Elle vient au départ du dernier Saveurs hors série, spécial dessert. A l'origine, elle était garnie d'une crème pistache et ne comportait qu'une épaisseur de meringue sur les bords, mais je me suis laissée aller à la faire plus imposante.

Pavlova aux fraises et framboises:


  • 150g de blancs d'oeuf
  • 150g de sucre semoule
  • 150g de sucre glace
  • la zeste d'un citron bio
  • 20cl de crème liquide
  • 100g de mascarpone
  • 30g de sucre glace
  • 125g de framboises
  • plein de fraises
  • jus d'1/2 citron
  • 1 c à s de sirop d'agave

Zester le citron et mélanger le zeste avec le sucre semoule. Monter les blancs d'oeuf en neige au batteur, puis les serrer en ajoutant peu à peu le sucre au citron, en battant toujours.
Ajouter le sucre glace quand la meringue est bien prise, à l'aide d'une maryse.

A l'aide d'une poche munie d'une douille N°10, dresser sur une plaque recouverte d'un papier cuisson, un carré de petites boules de meringue, de 20cm de côté environ. Puis remplir le fond en traçant des traits. Remonter ensuite les "murs" en rajoutant des petites boules de meringue, comme sur la photo.

La recette conseille d'utiliser un cadre huilé, le mien est rectangulaire et je ne l'ai donc utilisé que sur 3 côtés, mais après cuisson, ça a collé un peu au cadre.....si la meringue est bien ferme, ça doit bien tenir, comme sur mon 4ème côté, le plus réussi.

Préchauffer le four à100°. Y mettre la plaque pour 10 minutes, puis baisser à 90° et laisser sécher 2 heures, puis laisser refroidir dans le four.

Battre la crème et le mascarpone et y ajouter le sucre glace.

Nettoyer et trier les fraises. Garder les plus belles et mixer les autres avec le jus de citron et le sirop d'agave, pour faire un coulis.

Garnir la meringue de la crème, répartir les fruits par dessus et servir. Verser du coulis sur le morceau dans chaque assiette.




On ne voit pas trop la meringue sur cette photo, les fruits volent la vedette. mais une fois coupée (comme on peut...) ça donne ça:




Assez tentant, non? Et encore, là j'ai oublié de verser le coulis!

Bon, reste à aller en proposer un morceau aux supporters....je ne suis pas certaine que je m'y risquerais moi même....mais on peut peut être conseiller aux villes qui accueilleront les prochains matchs d'en organiser une distribution.

Et si ils préfèrent se les balancer à la figure, tant pis pour eux, mais au moins ça sera moins dangereux pour tout le monde!

samedi 11 juin 2016

Les premières brioches de Mémé

Ca devait arriver!

Depuis le temps que je me présente comme une ménagère de plus de 50 ans, mère de 3 fils, il y avait pas mal de chances pour que je passe un jour ou l'autre au statut d'aïeule....

Et bien ça y est! Je suis l'heureuse grand mère d'une toute petite fille qui a été très pressée de découvrir le monde en naissant 5 semaines avant la date prévue, mais qui a tout de suite bien compris comment faire pour téter et se garder au chaud et a donc rapidement retrouvé les bras de sa maman....et de son papa.

Comme nous n'habitons pas la même ville, nous avons patienté un peu avant d'aller faire sa connaissance. Et ce petit délai m'a permis d'apporter à ses parents de quoi les aider à tenir le choc des horaires un peu bousculés.





La recette de cette brioche permettait d'en préparer 2: l'une d'elles a été mangée à Lille dans la cuisine, et l'autre dans une chambre de maternité.

En fait, c'est la pâte de brioche au mascarpone que j'avais déjà utilisée pour des brioches roulées.

La recette:


  • 520g de farine T45
  • 250g de mascarpone
  • 1 oeuf
  • 15 à 25cl de lait
  • 65g de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 1 sachet de levure sèche de boulangerie


Dans le bol du robot, mettre la farine, le sel et le sucre, mélanger. Faire un trou au centre et y mettre la levure. Ajouter un peu de lait et l'oeuf rapidement battu avant de mettre en route à petite vitesse avec le crochet.

Ajouter progressivement du lait jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. 

Ajouter ensuite le mascarpone et pétrir une bonne dizaine de minutes, à vitesse moyenne, jusqu'à obtenir une pâte élastique et souple. Ne vous désespérez pas si ça prend du temps, ça va venir.

Ramasser la pâte en boule, couvrir le bol d'un film plastique et laisser gonfler. Elle doit doubler de volume. La rabattre alors, puis recouvrir à nouveau le bol et mettre au froid jusqu'au lendemain.

Reprendre la pâte, la couper en 2.

Avec chaque pâton, faire 3 boudins allongés et les tresser. Mettre les tresses sur une plaque couverte d'un papier cuisson, les laisser reposer une trentaine de minutes puis les cuire à four préchauffé à 180° pendant environ 25 minutes.

Laisser refroidir sur une grille.






En fait, je ne l'ai même pas fait attendre une nuit, juste mise un peu au froid pour raffermir la pâte avant de la façonner. Et ça marche très bien aussi.

Cette petite devra attendre encore un peu avant de goûter la brioche "en vrai" mais je suis certaine qu'elle en a eu indirectement le goût dans le lait de sa maman....si, si....

mercredi 8 juin 2016

Petit plat aux épinards, et test d'étanchéité involontaire...

Certes, ce qui est tombé sur Lille hier n'a pas grand chose à voir avec les catastrophes qui inondent de nombreux endroits, et je souhaite beaucoup de courage à ceux qui sont touchés.

Mais j'ai fait hier en rentrant du travail un test d'étanchéité dont je me serais bien passée. Après avoir attendu un peu, il fallait bien se rendre à l'évidence: l'orage était parti pour durer. Alors j'ai mis ma capuche, essayé d'ouvrir un parapluie, vite retourné par le vent et suis partie à travers la ville.

Je peux maintenant vous faire part de mes conclusions quant à l'étanchéité de plusieurs éléments: 

Mes chaussures en cuir, même entretenues à la graisse, n'ont pas tardé à se transformer en éponges. Et les chaussettes dedans aussi...

La veste de bateau de chez Decat a à peu près bien tenu le choc.....mais l'eau ruisselle inexorablement vers le bas et le pantalon en toile sèche encore à la cave 24 heures après....je sais, j'aurais pu le mettre dehors, mais j'avais un peu peur qu'il pleuve....

Les poches de la veste sont remarquablement étanches....à l'intérieur: l'eau qui coule depuis les épaules a tendance à les remplir gentiment, et quand vous reprendrez le vêtement que vous avez fait sécher sur un cintre, vous aurez le plaisir de plonger les doigts dans l'eau en vérifiant leur contenu....un peu tard, d'accord...




Après cette expérience de physique appliquée, je vous propose un petit repas de saison. Presque vite fait si on oublie le temps passé à laver les épinards.....boueux en ce moment...

Flans aux épinards et au jambon espagnol:

  • 600g d’épinards frais
  • 1 gros oignon
  • 1 ou 2 gousses d'ail
  • 200g de ricotta
  • 2 oeufs
  • 1 grosse c à s de fécule de maïs délayée dans un petit peu de lait
  • 4 tranches de jambon espagnol
  • sel, poivre
  • un peu d’huile d’olive


Nettoyer les épinards, les mettre dans une grande casserole avec un peu d’huile d’olive, et cuire en remuant, jusqu’à ce que les feuilles soient toutes affaissées.
Les mettre dans une passoire et les laisser égoutter le plus possible.

Dans une autre passoire, laisser égoutter la ricotta.

Éplucher et émincer l’oignon, le faire revenir doucement dans une poêle avec un peu d’huile d’olive, jusqu’à ce qu’ils soient transparents. Ajouter les gousses d'ail écrasées puis les épinards égouttés et laisser cuire quelques minutes. Réserver.

Battre les oeufs, les mélanger avec la ricotta et la fécule de maïs délayée. Ajouter sel et poivre. Mélanger aux épinards et oignons.

Huiler 4 ramequins et y répartir le mélange précédent. Couper grossièrement les tranches de jambon et les déposer sur les ramequins.


Cuire au four préchauffé à 180° pendant environ 30 minutes.

Vous pouvez les servir dans les ramequins si, comme moi vous êtes assez peu doués pour le démoulage.

Ou bien vous faites appel à votre MrD à vous et vous les démouler sur une assiette.



Vous n'aurez qu'à camoufler la base avec quelques feuilles de salade....

samedi 4 juin 2016

C'est pas à cause d'un temps de Toussaint qu'on va se passer de fraises!

C'est vrai, la météo de ce début de juin ne nous permet pas vraiment d'imaginer qu'on arrive près de l'été....et je suis de tout coeur avec ceux et celles qui sont les pieds dans l'eau ou même pire.

Ici, il fait froid et un petit crachin désagréable, mais on ne peut pas vraiment se plaindre....

Et puis j'arrive à m'approvisionner en fraises! celles de la région manquent un peu de sucre encore, du moins celles que j'ai goûtées, du fait du manque de soleil j'imagine, mais elles sont bien parfumées.

Alors je vous propose un dessert qui fait toujours son petit effet, tout en restant assez simple à faire.



Des choux à la crème fouettée et aux fraises.

Les choux ont été fabriqués en même temps que les éclairs, mais comme je suis brave, je vous rappelle la recette.

Choux à la crème et aux fraises:

Pour les choux: (pour 8 choux et une douzaine de petits éclairs)

  • 12,5 cl d'eau
  • 12,5 cl de lait
  • 100g de beurre coupé en petits morceaux
  • 10g de sucre en poudre
  • 4 pincées de sel
  • 150g de farine
  • 4 oeufs 
Pour la garniture:
  • 20cl de crème fraîche liquide
  • 30g de Philadelphia
  • 30g de sucre glace
  • fraises


Dans une casserole, mettre le lait, l'eau, le sucre, le sel et le beurre. Porter à ébullition, retirer de la plaque et verser la farine en une fois. Remettre sur le feu et mélanger avec une cuiller en bois jusqu'à ce que la pâte se dessèche et fasse une boule qui se détache des bords mais laisse comme un très léger film dans le fond. 


Verser alors la pâte dans un bol froid et la remuer pour la refroidir un peu. Ajouter un par un les 3 premiers oeufs, en mélangeant bien à chaque fois avec une spatule ou une maryse. Battre le dernier oeuf et l'ajouter si nécessaire, une petite cuillerée à la fois jusqu'à obtention de la bonne consistance. C'est celle qui fait une petite pause avant de tomber souplement de la spatule, ou qui se referme doucement si on y passe le doigt pour faire une petite tranchée.

Pour ma part, je n'ai pas eu besoin de tout le 4ème oeuf car ils étaient assez gros.

Remplir une poche à douille avec la pâte et faire, sur une plaque recouverte d'un feuille de cuisson, 8 choux (et une douzaine d'éclairs) .

Les badigeonner du reste d'oeuf battu avec un pinceau. 

Mettre la plaque dans un four préchauffé à 200°, en chaleur tournante pour moi, et au bout de 5 minutes, baisser à 160° sans ouvrir le four, puis cuire environ 25 minutes. Surveiller de près la coloration et quand ils semblent presque cuits, ouvrir et refermer rapidement la porte du four, juste le temps de laisser s'échapper la vapeur. On peut le refaire 1 ou 2 fois.

Laisser les choux refroidir sur une grille.

Battre la crème fraîche très froide avec le Philadelphia. Quand elle commence à bien monter, ajouter le sucre glace et terminer de la fouetter.

Couper les fraises en lamelles.

Ouvrir les choux refroidis en 2. Y mettre une belle cuillerée de crème et répartir par dessus des lamelles de fraises. Remettre le "chapeau" du chou.




Rien ne vous empêche de servir en même temps un supplément de fraises. Et de crème....

C'est assez difficile à déguster proprement, sauf peut être avec un couteau et une fourchette, mais c'est tellement plus agréable de croquer dedans!

Vous pouvez faire les choux la veille et les garder dans une boite hermétique, quitte à les repasser 5 minutes au four puis les faire refroidir si ils vous semblent un peu mollassons.... 

La crème avec le Philadelphia est une improvisation, n'ayant pour une fois pas de mascarpone à la maison, mais une barquette entamée de ce fromage. Et ça fonctionne très bien.