samedi 27 mai 2017

Une entrée qui en jette....

Ce n'est peut être pas une expression très correcte, mais c'est l'idée de cette entrée: faire de l'effet, avec un minimum de préparation.

Ce n'est pas que je sois flemmarde, mais quand on peut simplifier les choses, il n'y a pas de raison de s'en priver.

Donc, cette entrée:



Avouez que ça le fait, non?

J'ai copié sur Chef Nini, avec quelques adaptations personnelles. C'est du saumon fumé mariné à la vodka, avec une sauce crémeuse qui n'a pas eu l'honneur d'être prise en photo.

Vous verrez sur son blog une présentation individuelle, beaucoup plus chic.... 

J'ai employé un pavé de saumon fumé, commandé à La Ruche qui dit Oui pour le fêtes et qui finalement s'est retrouvé au congélateur.....j'avais vu un peu grand dans ma commande.
Il a décongelé doucement au frigo et je l'ai tranché, sans doute moins fin que ce qu'on trouve en magasin. 

La recette:


  • 6 belle tranches de saumon fumé
  • 5cl de vodka
  • le jus d'1/2 citron vert
  • un bel oignon nouveau
  • baies roses
  • 150g de yaourt grec
  • 2 c à s de mascarpone
  • 2 c à s de ciboulette ciselée
  • le zeste d'1/2 citron vert
  • quelques feuilles de roquette
Déposer le saumon dans un plat, l'arroser du jus de citron vert et de la vodka. Saupoudrer de baies roses concassées et de fines tranches d'oignons nouveaux.

Filmer et mettre au froid 1 à 2 heures.

Mélanger le yaourt et le mascarpone. Ajouter le zeste du citron et la ciboulette ciselée.
Réserver au froid.

Servir le poisson, avec quelques feuilles de roquette par dessus et la sauce à part, ou dresser des verres avec de la sauce au fond, du poisson par dessus et un peu de roquette pour décorer.



La roquette a aussi été oubliée sur la photo.....mais à table elle était là. Vous savez ce que c'est: prendre des photos et servir ses invités, ce n'est pas toujours facile à coordonner.

En tous cas, ça a plu. Avec des blinis.

Il en restait un peu que nous avons terminé le lendemain. le poisson avait donc mariné plus longtemps, mais c'était aussi très bon. Une chose utile à savoir pour programmer d'éventuels repas....

mardi 23 mai 2017

Tu ne sais pas quoi choisir?.....Tu prends les 2!

C'est un peu ce qui est arrivé le jour où j'ai bricolé ce dessert un dimanche matin pour le dessert du midi avec des convives annoncés sur le tard.

Il y avait des fruits à terminer dans la corbeille, mais poires ou pommes, que vont ils préférer?

Et puis, le crumble c'est vite fait...seulement j'en sers quand même un peu souvent....alors un flan, c'est vite fait aussi....

Et bien pour mettre tout le monde d'accord dans ma tête (vous aussi parfois, vous avez l'impression qu'il sont plusieurs là haut à vous parler?....) voilà le résultat:



Un flan-crumble aux pommes, poires et spéculoos

La recette:

  • 3 pommes
  • 3 poires (les angélys qui restaient)
  • 3 oeufs
  • 20cl de crème fraîche liquide
  • 1 grosse c à s de mascarpone
  • 1 grosse c à s de fécule de maïs
  • 4 c à s de sirop d'érable
  • 175g de spéculoos
  • 30g de beurre (plus un peu pour le plat)
Battre les oeufs avec la crème, le mascarpone, la fécule et le sirop d'érable.

Eplucher les fruits et les couper en morceaux. Répartir ceux ci dans un plat à gratin beurré.

Faire fondre le beurre.

Dans un bol, écraser les spéculoos et les mélanger au beurre fondu.

Verser l'appareil crème oeufs sur les fruits et répartir les spéculoos par dessus.

Cuire au four à 180° pendant 20 minutes pui à 150° pendant 20 minutes.


Vite fait, et vite mangé......finalement, il n'y avait pas trop de raisons de se creuser la tête.....

vendredi 19 mai 2017

Un dessert fondant mais croustillant, et qui redonne le moral

D'accord, je sais bien que c'est de ma faute! Des années à visiter la boutique de bonbons en allant à l'école, sans trop souvent se brosser les dents et en refusant catégoriquement d'ouvrir la bouche chez le dentiste, ça laisse des traces plus tard....

Mais bon, quand on est jeune on n'imagine pas qu'un jour on va devoir passer des heures la bouche ouverte sous une lumière crue et dépenser des fortunes pour avoir un sourire acceptable et pouvoir manger autre chose que des purées.

Actuellement, je suis repartie dans une période de visites répétées à mon dentiste, mais ce n'est pas une raison pour avoir le dessert triste!


Des pavlovas! Quand vous les voyez arriver, vous oubliez instantanément tous vos soucis, non?

J'en ai déjà proposé ici, individuelles à la clémentine, ou une grande aux fruits rouges, et cette fois ci c'est encore aux fraises et framboises mais en donnant en plus une petite touche rose à la meringue. Sur les photos, ce n'est pas évident au premier coup d'oeil mais je vous assure qu'elle n'étaient pas blanches!

Pavlovas roses aux fraises et framboises:

  • 3 blancs d'oeuf
  • 180g de sucre en poudre
  • qq gouttes de jus de citron
  • 20g de fécule de maïs
  • une dizaine de mini biscuits de Reims réduits en poudre (ou des plus gros, mais c'est ce que j'avais)
  • 20cl de crème fraiche entière liquide bien froide
  • 100g de mascarpone bien froid
  • 30g de sucre glace
  • une barquette de framboises
  • 250g de fraises
La veille faire les meringues.

Mettre les blancs dans un grand bol ou la cuve du batteur, avec le jus de citron et commencer à les battre en neige.  Quand ils commencent à monter, ajouter tout en battant la fécule et le sucre, en 2 fois, et continuer jusqu'à ce que le tout soit bien ferme. Ajouter alors la poudre de biscuit et l'incorporer à l'aide d'une maryse.

Verser le mélange dans une poche et, sur une plaque recouverte d'un papier cuisson, faire 4 ronds, en mettant un tour supplémentaire sur les bords, pour former une espèce de coupe.

Cuire environ 1 heure au four à 100° et laisser refroidir dans le four éteint.

Les garder dans une boite ou sous un torchon jusqu'au lendemain.

Avant le repas, battre dans un bol bien froid la crème et le mascarpone, d'abord à vitesse lente, puis ajouter le sucre et continuer jusqu'à ce formation de la chantilly. Réserver au froid dans une poche à douille.

Nettoyer les fruits, couper les fraises en 2 ou 4.

Juste avant le dessert, mettre un peu de crème sur le centre des ronds meringués, ajouter des fruits, puis à nouveau de la crème et encore quelques fruits, et quelques poutous de crème.....si ça tient!



Alors, ça ne donne pas envie d'y plonger la cuiller ou le doigt en oubliant ses soucis divers?....

Et la meringue, même si elle est croquante, elle a un côté fondant qui fait que les plus sensibles des mandibules n'auront pas de problème.

Un conseil quand même....un petit brossage de dents après le repas....

dimanche 14 mai 2017

Et le reste de pâte, il a fini comment?

Si vous m'avez un peu suivie, j'étais restée vendredi avec un reste de pâte à tarte.

Si vous êtes allés voir par curiosité, ou si vous vous en souvenez, vous vous rendrez compte que ma pâte était fabriquée avec 2 sortes de matière grasse: du beurre, banal.....et du saindoux....un peu moins fréquent peut être.

Et pourtant, même si ce ne sont pas des graisses diététiquement très correctes, on se régale avec une pâte délicieuse, fondante et croustillante à la fois....

Bon, vous voulez bien me croire, pour une quiche ou une tourte salée....

Mais pas que....




Oui, ce sont bien des abricots!

Comme nous sommes en mai, ils étaient surgelés. 

J'ai souvent bricolé des tartes ou tartelettes avec des restes de pâte, et celle ci m'a encore permis de servir un dessert plus élaboré que les yaourts du frigo ou les fruits de la corbeille.

Tarte rustique aux abricots:

  • Un reste de pâte à tarte
  • des abricots surgelés
  • poudre d'amandes
  • sucre cassonade
Etaler la pâte à peu près en cercle.

Au centre, en laissant une assez large bande libre autour, saupoudrer de poudre d'amandes et de cassonade.

Répartir les demi abricots encore gelés et saupoudrer à nouveau de poudre d'amandes et de cassonade.

Replier le tour de pâte sur le fruits.

Cuire environ 30 minutes au four à 180°



Vous dégustez ça encore un peu tiède...

Votre regard entrainé aura remarqué que je ne donne aucun dosage...c'est fonction de la pâte qui vous reste et de votre goût.

Et vous aurez aussi vu qu'il n'y a même pas besoin de moule, alors aucune excuse pour ne pas tester!

Et si vous n'avez pas d'abricots surgelés, ça peut se faire avec plein d'autres fruits, frais ou très froids.....c'est vous qui voyez!

Maintenant, si vous n'avez pas de reste de pâte, rien ne vous empêche d'en faire!

vendredi 12 mai 2017

Tarte avec un cinquième élément, le premier étant arrivé par la poste....

Encore un titre qui ne veut pas dire grand chose....pour le moment du moins, car tout s'éclairera quand j'aurai raconté l'histoire....

Tout d'abord, une photo de la tarte, pour vous tenir jusqu'au bout du billet (au moins jusqu'à la recette) ou peut être vous faire partir tout de suite. mais tant pis, je risque le coup:


L'ingrédient principal m'est arrivé par la poste. la preuve:



Des poires Angelys, gagnées chez Dorian, grace à un tirage au sort effectué par son hamster innocent....

Elles ont bien supporté le voyage. Ce sont des poires à la fois douces mais peu sucrées, fondantes, différentes des plus rustiques que j'ai plus l'habitude de manger.

Je suis allée chercher comment les accommoder dans un livre de Dorian, forcément, "Je cuisine avec 4 ingrédients", et j'ai ajouté le 5 ème qu'il conseille toujours en bas de la recette.

Dans le livre, ce sont des petits feuilletés individuels, mais j'ai à la fois simplifié en faisant une seule tarte et compliqué un peu en faisant une pâte au saindoux et beurre, que j'apprécie beaucoup en ce moment.....oui, oui, saindoux et poires, même pas peur!

La recette:

  • 200g de farine
  • 50g de beurre à température ambiante
  • 50g de saindoux
  • 1 pincée de sel
  • environ 60ml d'eau froide
  • 1 belle poire
  • 2 c à s de miel
  • 80g de fromage de chèvre frais (mi affiné pour moi)
  • 2 tranches fines de gingembre confit
Faire d'abord la pâte. Dans un saladier, mettre la farine et le sel. Au milieu, mettre le beurre et le saindoux coupés en petits morceaux et travailler la pâte du bout des doigts, jusqu'à obtenir une consistance sablée.
Ajouter l'eau progressivement et mélanger rapidement, jusqu'à avoir une boule de pâte qui se tienne. ne pas trop la travailler.
L'aplatir et la filmer puis la garder 1 heure au froid.
Au bout de ce temps, l'abaisser au rouleau et en garnir un moule. Remettre celui ci environ 30 minutes au froid.
Garnir le fond de tarte d'un papier cuisson, après l'avoir piqué avec une fourchette, ajouter des haricots secs ou du riz et cuire au four à 200° pendant 10 minutes.

Couper la poire en 4, sans l'éplucher, retirer les coeur et faire de fines tranches.

Garnir le fond de tarte refroidi avec le fromage, puis le gingembre coupé très très fin. Ajouter les tranches de poires.

Mélanger le miel avec 1 c à s d'eau et badigeonner la tarte au pinceau.

Mettre au four à 180°, environ 20 minutes, en badigeonnant encore une fois de miel en cours de cuisson puis juste à la sortie du four.

  
La recette telle que je l'ai écrite peut sembler un peu longue, mais si vous suivez celle de Dorian et utilisez une pâte déjà prête, elle peut s'improviser rapidement. 

C'est d'ailleurs le cas de toutes celles du livre. Et ne ratez pas le cinquième élément!

En ce qui concerne ma pâte, la quantité préparée était plus importante que celle dont j'ai eu besoin. Elle a servi le lendemain pour une improvisation dont je vous parlerai bientôt.

samedi 6 mai 2017

Ils ont beau dire, l'Europe et le monde nous apportent plein de bonnes choses!

Non, je ne parle pas de politique.....juste de cuisine.

C'est fou les richesses culinaires que nous ont apportées ceux qui sont venus de loin pour vivre en France. On a beau avoir un art culinaire reconnu comme patrimoine immatériel par l'Unesco, il y a plein de bonnes choses dont on aurait du se passer si on était restés juste entre nous.

Quant à l"Europe, je sais en tant que frontalière que ce serait bien triste si on devait se replier sur nous et ne pas profiter de certains de leurs produits.

Alors, pour illustrer un peu tout ça, je vous propose une petite recette de tajine d'agneau au citron confit, cuisiné en France, avec de l'agneau belge, selon une recette du Maghreb......



Comme j'apprécie de plus en plus fabriquer les choses moi même, les citrons confits ont été préparés à la maison, selon une recette trouvée dans le magazine Saveurs de décembre 2016:

Les citrons confits au sel:

  • 4 ou 5 citrons bio, selon leur taille et celle de votre bocal
  • 50g de sel
  • 50g de sucre en poudre
  • 6 grains de poivre
  • 4-5 branches de romarin
Rincer et essuyer les citrons. Les fendre en 4 dans la longueur sans séparer les quartiers.

Mélanger le sel et le sucre, garnir les citrons du mélange et les ranger dans un bocal avec le poivre et le romarin.

Porter 30cl (ou un peu plus, selon le bocal....) d'eau à ébullition, laisser refroidir et verser sur les citrons. Ils doivent être recouverts.

Fermer hermétiquement le bocal et le garder à l'abri de la chaleur et de la lumière pendant 3 semaines, en le secouant ou le retournant de temps en temps.

Une fois ouvert, conserver au froid.



Il y a quelques années, j'en avais préparés à l'huile d'olive. C'était délicieux aussi, et vous pouvez les utiliser si vous préférez. L'huile parfumée pourra alors servir à faire revenir la viande et les oignons. La recette venait du blog Mosaiques et Oliviers où Annie nous confie ses recettes franco tunisiennes.

Mais revenons au tajine. La recette est librement inspirée d'un petit livre qu'on m'avait offert il y a bien longtemps.

L'agneau vient donc de Belgique, par l'intermédiaire de La Ruche qui dit Oui, à laquelle adhérent aussi des producteurs belges, car très voisins. J'ai pris ce qu'ils appellent du navarin d'agneau, qui a outre son goût l'intérêt d'être déjà débité en cubes. Sinon, prenez de l'épaule par exemple, et coupés en cubes de 4cm environ.

La recette:(pour 6 environ)
  • 1,2kg d'agneau coupé en cubes
  • 1 ou 2 citrons confits (selon leur taille)
  • 3 gros oignons
  • 2 gousses d'ail
  • 4 tomates ou 1/2 boite de tomates pelées
  • huile d'olive
  • 1 c à c de cannelle en poudre
  • 1 c à c de cumin en poudre
  • 1 c à c de coriandre en poudre
  • sel, poivre
  • coriandre fraîche
Eplucher et émincer l'oignon et l'ail.

Laver la coriandre fraîche, couper les tiges et les lier en un petit fagot. Conserver les feuilles au frais pour le moment.

Dans une cocotte en fonte si possible (ou un plat à tajine, ou une marmite....) faire revenir la viande et les oignons à feu assez vif. Ajouter les épices et l'ail, cuire encore 2-3 minutes en remuant, puis les tomates (mondées si elles sont fraîches) et le citron coupé en 4 ou 8 morceaux.
Ajouter environ un verre d'eau, le petit fagot de queues de coriandre (c'est mieux que de les jeter, ça parfume), couvrir et laisser mijoter au moins 1h30.

Au moment de servir, ciseler les feuilles de coriandre et les ajouter dans le plat. Retirer le petit fagot de tiges.



Je l'ai servi avec de la semoule. dans la recette d'origine, il s'agissait de pommes de terre.

On peut très bien cuire le plat la veille et le réchauffer avant le repas. Et de toute façon, une fois préparé, ça cuit tout seul....alors vous aurez tout votre temps pour aller voter!