vendredi 30 décembre 2016

Comment j'ai fait connaissance de la russe et du chinois....et une idée de dernière minute pour le réveillon

Il y a des choses que l'on fait depuis des années sans trop se poser de questions....

Dire bonjour à la dame.....mettre un pied devant l'autre......

Ou alors, dans le registre culinaire, prendre une casserole pour cuire les oeufs à la coque et une passoire pour égoutter les nouilles....

Mais figurez vous qu'on avait tout faux!

Comment je le sais? Parce que je viens de terminer les MOOCs de l'AFPA.....Quesaco?

Ce sont des cours de cuisine et de pâtisserie, gratuits et ouverts à tous, sur internet. Avec des fiches techniques et des vidéos, vous apprendrez plein de choses utiles. Même si ça prend un peu de temps et si tout ne sert pas dans la vie d'une ménagère de plus de 50 ans, c'est quelque chose que je ne regrette pas.

Il est encore possible de s'inscrire jusqu'au 8 janvier. 

Tout n'est pas parfait, mais c'est une très bonne base je trouve, faite par des pros...

Bien sur, il faut ensuite pratiquer chez soi, on n'a pas encore inventé le moyen de le faire sur le net, mais si vous avez en plus besoin de conseils, il y a un groupe facebook bien actif.



Pour ma part, j'ai suivi les conseils du MOOC pour faire des petits choux, qui ont été dégustés à Noël pour l'apéritif, avec un certain succès.

En fait, j'ai repris un peu ce que j'avais déjà fait avec des éclairs, en les farcissant d'une préparation à la truite fumée.

Cette fois, c'était un pot de Madame Loïc, auquel j'ai ajouté de la ciboulette ciselée (surgelée) des petits morceaux de truite fumée, un peu de poivre et de jus de citron.




Et ces histoires de chinois et de russes du titre, qu'est ce que ça vient faire ici?

Et bien, si j'avais déjà une idée de ce qu'était un chinois, j'ai découvert que pour les pros, une casserole s'appelait une russe!



Voilà donc une photo d'une de mes russes, chapeautée d'un chinois, que j'avais reçu de la part de AZ boutique, et garnie de quelques ustensiles dont je me sers beaucoup plus maintenant, qui étaient dans la mallette que m'avait envoyée Procouteaux......On a beau dire, c'est parfois plus facile de faire les choses avec les bons outils...et si j'ai eu la chance de m'en faire offrir certains, il n'est peut être pas trop tard pour que le Père Noël vous gâte.....

lundi 26 décembre 2016

Un joli dessert avec ce dont je ne savais quoi faire.....

Pour comprendre pleinement le titre de cet article, il faudrait que celui de mercredi dernier ait eu l'honneur d'attirer votre attention.

Il s'agissait de clémentines semi confites, vues chez Carole, d'Alter Gusto que j'avais préparées sans trop savoir à quoi j'allais les employer.

Justement, dans le dernier numéro de ELLE à table, il y avait un trifle de clémentines qui semblait très sympathique. Les choses sont bien faites, non?




Les clémentines semi confites, quant à elles étaient inspirées d'une création de Pierre Hermé, "Infiniment clémentine", que je n'ai pas osé reproduire en entier.

Voilà donc ma version, doux mélange des 2 recettes:

En dehors des ingrédients notés plus bas, il faudra:


  • 12 biscuits cuiller
  • 4 clémentines fraîches
  • 3 clémentines semi confites
  • 20g de chocolat noir


Gelée:

(d’après “Infiniment clémentine de Corse de Pierre Hermé)

  • 150ml d’eau minérale
  • 80ml de jus de clémentine
  • 40ml de jus de citron
  • 30ml de sirop des clémentines semi confites
  • Le zeste d’une clémentine
  • 50g de sucre en poudre
  • 2 c à s de gin
  • 4 feuilles de gélatine

Faire tremper la gélatine dans un peu d’eau. 
Faire bouillir l’eau minérale avec le sucre et le zeste de clémentine, amener à ébullition et laisser bouillir 2 minutes puis laisser infuser 5 minutes.
Retirer le zeste, ajouter la gélatine égouttée, bien mélanger puis ajouter les jus et le gin. Mélanger et laisser tout à fait refroidir.

 Crème pâtissière:

  • 25cl de lait
  • 2 jaunes d’oeuf
  • 1 baton de vanille
  • 30g de sucre en poudre
  • 25g de fécule de maïs


Faire chauffer le lait avec la gousse de vanille coupée en 2 dans la longueur. 
Battre les jaunes d’oeuf avec le sucre jusqu’à blanchir le mélange, ajouter la fécule et bien mélanger.
Verser une partie du lait chaud sur le mélange, en remuant bien, puis le reste du lait, toujours en remuant. Reverser dans la casserole et cuire jusqu’à ébullition, toujours en remuant. Laisser bouillir 2 minutes puis réserver, filmé au contact.

Dans un saladier transparent, mettre 12 biscuits cuiller.

Eplucher et couper en tranches 4 clémentines et répartir les plus belles sur les bords. Mettre les morceaux restant au dessus des biscuits.

Couper 6 demi clémentines semi confites en petits dés et les répartir sur les fraîches. Couler la gelée froide mais non prise par dessus. Couvrir d’un film et mettre au froid au moins 2 heures.

Monter au fouet 20cl de crème fleurette. L’ajouter à la crème vanillée et répartir le tout sur le plat de gelée et de fruits. Filmer et garder au froid au moins 3 heures.

Au moment de servir, on peut râper du chocolat noir par dessus.




Vous aurez certainement remarqué que les photos ont été prises avant qu'il y ait du chocolat  râpé par dessus. Mais je l'ai mis juste au moment de servir (il attendait au frigo) et je n'osais pas infliger une séance photo aux invités qui attendaient leur dessert. Et puis le soir la lumière était moins propice aux photos!

Bref: les invités ne l'ont pas attendu trop longtemps et j'ai même fait très plaisir à un vrai britannique, qui a dit n'avoir pas mangé un tel trifle depuis longtemps....non, non, je ne pense pas qu'il se soit moqué!

Comme cadeau de Noël en retard, si vous vous sentez plus courageux ou téméraire que moi, voici un petit film expliquant la vraie recette de Pierre Hermé, vous me la montrerez si vous la faites?





dimanche 25 décembre 2016

mercredi 21 décembre 2016

Vous savez toujours pourquoi vous faites les choses?

Question philosophique du mercredi.....

C'est vrai ça, parfois on fait quelque chose et tout de suite après on se demande bien pourquoi on s'est laissé entrainer là dedans. Je ne sais pas....par exemple, dire oui à une invitation alors qu'à chaque fois on en revient en disant "jamais plus".....ou prendre un abonnement dans un club de gym, en sachant bien qu'on n'ira pas 3 fois.....

Mais ça peut aussi être bénéfique de faire quelque chose sans savoir pourquoi....on peut avoir une bonne surprise après.

C'est un peu ce qui m'est arrivé avec cette recette, vue sur Alter Gusto. Carole elle même l'avait empruntée à Pierre Hermé.....je ne me lance quasiment jamais dans des recettes de grands pâtissiers....mais là:



D'accord, elle le dit elle même, ce n'est même pas une recette, à peine un morceau de l'une d'elle, mais je n'ai pas su résister:

Clémentines semi confites (d'après Pierre Hermé)

  • 7 ou 8 clémentine bio de Corse IGP
  • 1/2 litre d'eau minérale (eau filtrée pour moi)
  • 250g de sucre en poudre
Laver les clémentines. Avec un couteau à dents, retirer les 2 extrémités puis les couper en 2 de haut en bas.

Faire bouillir de l'eau dans une casserole, avec une c à c de bicarbonate, y plonger les clémentines et les laisser 2 minutes. Les égoutter, les rincer à l'eau froide et recommencer 2 fois (sans bicarbonate).

Mettre l'eau et le sucre dans la casserole et faire bouillir. Y mettre alors les clémentines et déposer par dessus un cercle de papier cuisson, avec une cheminée au dessus. Laisser frémir tout doucement pendant 2 heures.

Mettre en bocal et laisser refroidir.

C'est différent des clémentines confites, beaucoup plus humide, mais le goût est irrésistible.

Mais ensuite....on en fait quoi?

Vous trouverez une bonne idée sur Alter Gusto. Pour ma part, j'en ai utilisé une partie pour bricoler des muffins.



La recette:
  • 1 ou 2 clémentines semi confite (100g environ égouttées)
  • 1 oeuf
  • 120g de farine avec levure incorporée
  • un peu moins de 120ml de lait fermenté (voir plus bas)
  • 50g de sucre en poudre
  • 40g d'huile d'olive
1 heure environ avant de commencer, laisser égoutter les moitiés de clémentine, en recueillant le jus.

Compléter le sirop récolté jusqu'à 120ml avec le lait fermenté.

Couper les clementines égouttées en petits morceaux.

Battre dans un bol l'oeuf, l'huile et le lait parfumé.

Mélanger la farine et le sucre dans un grand bol. Ajouter les clémentines.

Ajouter les éléments liquides aux éléments secs et mélanger rapidement.

Répartir dans 6 moules à muffins individuels et cuire environ 25 minutes à 180°.




Avec une bonne tasse de thé, c'est divin! Ils sont moelleux et parfumés.




D'accord, il faut aimer les clémentines! mais j'imagine que si vous n'aimez pas ça, vous n'êtes même pas arrivés jusqu'au bout de ce billet!

Et sinon, vous savez pourquoi vous êtes arrivés ici quand même?....


dimanche 18 décembre 2016

Quand la ménagère cuisine de saison et local, mais européen quand même...

La ménagère est parait-il le coeur de cible des publicitaires car elle serait la décisionnaire de l'approvisionnement familial. 

Bon, il parait aussi que c'est celle de moins de 50 ans.....ce qui voudrait dire que je ne les intéresse plus trop.

Tant mieux dans un sens: quand on a décidé d'acheter au maximum en circuit court et de saison, la publicité n'entre qu'en petite partie dans la décision.

Le local, par chez moi, même si on essaye d'acheter français, il déborde un peu la frontière. La Belgique est plus proche que bien des régions françaises. On va donc dire qu'on est européens, ça facilitera les choses et ça ouvre un peu l'esprit que certains ont tendance à nettement rendre étroit ces derniers temps.

Bref, tout ce baratin pour vous présenter une recette de saison, franco-belge:


C'est beau, non?......

Même si on n'aime pas ça dans son assiette, on peut admirer , non?

Du chou rouge donc, avec une recette que je vais envoyer à Cuisine de Gut qui a la bonne idée chaque mois de collecter ce qu'on peut faire avec des fruits et légumes de saison. 

Chou rouge au sirop de Liège:

  • 1 oignon
  • 1 petit chou rouge
  • un peu d'huile (d'olive pour moi) ou de beurre, ou de saindoux
  • 2 belles c à s de sirop de Liège
  • environ 1 verre de vinaigre de cidre
  • sel, poivre
Eplucher et émincer l'oignon. Nettoyer le chou et le couper en lamelles.

Dans une cocotte faire chauffer un peu de matière grasse et y faire revenir l'oignon sans coloration.

Ajouter le chou, le sirop de Liège, sel et poivre et mouiller avec le vinaigrer. Bien mélanger et cuire à couvert à feu doux, en remuant quelquefois jusqu'à ce que le chou soit fondant. Ceci prend environ 1 heure.

Selon que l'on aime plus ou moins l'acidité, on peut mettre plus ou moins de vinaigre, il faut donc le mettre progressivement et goûter. De même pour le sel et le poivre.



Vu comme ça, il n'est peut être pas très tentant, mais il faisait à peine clair et bien froid....d'où la vapeur autour de l'assiette....servi avec des saucisses et des pommes de terre, ça nous a bien réchauffés!

Le sirop de Liège est belge, c'est un sirop très concentré de jus de pommes et poires. Une gelée de pommes pourrait peut être faire aussi l'affaire, mais je pense qu'on doit maintenant en trouver en France, ou en commander sur internet.


Si vous aussi voulez cuisiner de saison, ou trouver plein de recettes, rendez vous donc sur Cuisine de Gut, il y aura sans doute votre bonheur.

mercredi 14 décembre 2016

Envie d'un truc un peu relevé....et un peu coloré.

Quand j'étais petite, je n'aimais pas les lentilles......quand j'étais moins petite aussi d'ailleurs.

Mais avec l'âge, les goûts changent et, même si je ne ferais pas 2 km à genoux pour en trouver, je peux dire que j'apprécie. 

De toute façon, MrD aime ça et j'en ai plusieurs fois par an dans mon biocabas (les légumes frais ne sont pas toujours tous au rendez vous l'hiver dans la région), il a bien fallu que je me fasse une raison.

Pourtant, je trouve toujours que ça nécessite d'être un peu relevé, sinon ça devient vite fadasse....alors quand je suis tombée sur cette recette, dans le blog "Maman.... ça déborde", j'ai couru acheter du chorizo...enfin, couru....avec modération, il ne faut pas exagérer quand même! 



La recette:

  • 400g de lentilles
  • 150g de chorizo
  • 400g de dès de pulpe de tomate en boite 
  • 1 bouquet garni
  • 2 oignons
  • 2 gousses d'ail
  • 1 c à s d'huile d'olive
  • 1 c à c de piment d'espelette
  • sel, poivre
Mettre les lentilles dans une casserole avec le bouquer garni, couvrir d'eau froide et porter à ébullition. Laisser ensuite frémir une vingtaine de minutes, jusqu'à ce qu'elles soient cuites.

Eplucher et émincer les oignons et l'ail. Les faire revenir dans une sauteuse avec l'huile d'olive pendant quelques minutes, puis ajouter les chorizo coupé en rondelles. 

Ajouter la tomate, mélanger et laisser cuire une trentaine de minutes, ajouter les lentilles égouttées, saler et poivrer, et mijoter encore une dizaine de minutes. 

Ajouter le piment d'espelette quelques minutes avant la fin de cuisson, gouter et rectifier l'assaisonnement.



Vu comme ça, c'est quand même plus tentant non?


dimanche 11 décembre 2016

Au moins maintenant, je sais faire des nouilles!

C'est rigolo comme c'est un peu la référence en cuisine. On dit: "Je ne sais pas s'il sait même faire cuire des nouilles!" de quelqu'un qui aime surtout mettre les pieds sous la table. 

Certains me diront que c'est en fait tout un art de réussir leur cuisson parfaite, mais je ne pense pas que celui (ou celle) qui est visé dans ce genre de réflexion s'en soucie beaucoup....

Mais là n'est pas le sujet. 

En fait, depuis le temps que ça me démangeait, j'ai sauté le pas et fait des pâtes fraîches de mes petites mains. Enfin, surtout de la machine que j'ai eu la chance de recevoir de AZ Boutique pour tester leur site et leurs produits. 

On a un choix assez énorme chez eux, mais moi j'ai voulu ça:



Je parle de la machine, hein? ils ne m'ont pas envoyé de pâte par la poste!

Et parce que, pour une première, je ne voulais pas faire simple, je me suis servie de ça:


Une courge butternut confite au four, selon une recette piquée chez Boljo, juste saupoudrée ici de zaatar. 

Recette express:

Vous la coupez en 2 et vous retirez les graines (c'est fini pour les manipulations....après ça se fait tout seul...)

Au four sur une plaque: 45mn à 150° puis 40mn à 120° et 20mn à four éteint

Et après, on mange ça comme ça, ou on retire la chair pour en faire plein d'autres trucs.....

Des pâtes par exemple!



Cette fois, c'est sur un joli blog, Tomates sans graines, que j'ai trouvé:

Pâtes sans oeufs à la courge butternut:

  • 280g de chair de courge cuite
  • 300g de farine de blé complet T110
  • 200g de semoule fine de blé dur
  • plus ou moins 10cl d'eau
Dans un grand saladier, mélanger la courge avec la farine le et la semoule. Ajouter l'eau progressivement en malaxant bien avec les mains. La pâte doit être souple et non collante. On ajoute un peu d'eau ou de farine jusqu'à obtenir la consistance souhaitée.

Idéalement, il faut la pétrir un peu puis la ramasser en boule, la filmer et la laisser reposer une heure au frais.

Ensuite, sur un plan de travail fariné, et un bol de farine à portée de main, faire des petits pâtons. Passer ceux ci un par un au laminoir, plusieurs fois d'abord à l'écartement le plus large, en repliant la pâte à chaque fois, puis à des écartements inférieurs. Quand on en est au plus fin, on ne fait qu'un seul passage.

Il faut se fariner régulièrement les mains et saupoudrer aussi les bandes de pâte.

Pour ma part, j'ai fait d'abord des larges bandes, étalées sur du papier fariné, avant de les passer dans la partie de la machine qui les découpe. 

Vous trouverez sur le net plein d'articles ou de vidéos qui seront sans doute plus généreux en détails que moi pour les différentes étapes.

Ma pâte avait une nette tendance à se déchirer au début, mais le coup de main est progressivement venu....ceci dit, les quantités données font quand même beaucoup pour 2 et une partie de ma production (avant laminage) attend au congélateur que je m'en occupe.



Il ne restera qu'à les cuire dans beaucoup d'eau bouillante salée, environ 5 minutes (goûtez avant, elles peuvent cuire plus vite si elles sont plus fines que les miennes)

Sur les photos, j'ai mis un peu de purée de courge, pour un peu de couleur....dans la vraie vie, on les a mangées avec juste un peu de crème, en accompagnement de St jacques juste poêlées...un régal, mais la lumière du soir ne rendant vraiment pas les assiettes photogéniques!

En tous cas, je suis contente de ma nouvelle acquisition et je remercie AZ Boutique. J'avais aussi choisi un autre ustensile, mais ne l'ai pas encore utilisé.

Et si vous n'avez plus de couverts montrables, ou envie de changer, allez donc faire un tour sur la page Facebook de AZ Boutique, il y a en ce moment un concours qui peut vous permettre de gagner une ménagère en inox Guy Degrenne. Un beau petit cadeau pour la fin de l'année.....pour manger des nouilles!

mardi 6 décembre 2016

On peut être une ménagère de plus de 50 ans et apprécier les réseaux sociaux....

C'est vrai ça, ce n'est pas parce qu'on avance en âge qu'on se contente de lire des revues pour retraités et qu'on passe ses journées à tricoter et faire des mots croisés.

De toute façon, les jeunes de maintenant seront des vieux branchés, alors autant s'y mettre tout de suite.

Moi, en ce moment, c'est Instagram qui me branche. Bon, je sais, ce n'est pas forcément le plus jeune, mais on y trouve de tout: des photos jolies, drôles, culinaires, paysagères, animalières.....

Les petits challenges où on cherche chaque jour une photo sur un thème me mettent de bonne humeur et rendent les trajets vers le boulot ou les courses plus courts en traquant la bonne image.

Et puis on trouve des idées de cuisine, qu'on peut adapter ensuite.....





Cette photo par exemple, c'est une photo de Darya, présentant des poires au four au sirop d'érable qui me l'a inspirée.

Chez moi ça a fini en gâteau....

La recette:

  • 4 grosses poires pas très mûres
  • 30g de beurre 
  • 3 c à s de sirop d’érable
  • 2 gros oeufs
  • 200g de farine avec levure incorporée 
  • 100g de fécule de maïs
  •  90g de sucre en poudre
  • 1 yaourt nature
  • Le contenu du pot de yaourt de lait 
  • 90g d’huile d’olive


Dans un plat à manqué allant sur la plaque et dans le four, mettre le beurre.

Éplucher les poires et les couper en 8, faire chauffer le beurre et y mettre les poires. Arroser du sirop d'érable et laisser cuire jusqu'à ce que les poires soient tendres et commencent à colorer. Le sirop d'érable devient plus sirupeux encore. Réserver.

Battre les oeufs avec le lait, le yaourt et l’huile.

Dans un autre plat, mélanger la farine, la fécule de maïs et le sucre.

Verser les éléments liquides sur les éléments secs, en mélangeant avec une cuiller et sans chercher à homogénéiser.

Verser la pâte sur les poires et cuire au four préchauffé à 180° pendant environ 30 minutes.


Laisser refroidir le gâteau dans le moule une dizaine de minutes puis le démouler et le poser sur une grille.




Ceci dit, les poires au four, il faudra que je teste aussi.....ça semble bien bon!

Quant à Instagram, si vous voulez m'y retrouver, j'ai mis ce qu'il faut à droite de ce blog.....

mercredi 30 novembre 2016

Si je vous dis Bretagne.....vous pensez à quoi?

Il y a des régions dont le nom évoque tout de suite une spécialité culinaire, ou plusieurs...

Par exemple, pour la Savoie, je pense raclette. Pour la Lorraine, c'est la quiche et pour l'Alsace la choucroute. Mais les gens qui habitent les dites régions n'apprécient pas toujours qu'on résume leur cuisine à un plat, et pas forcément le meilleur.

Pour la Bretagne, vous pensez à quoi? sans doute les galettes à l'andouille si vous êtes amateurs de salé, et le kouign-aman si vous êtes un bec sucré.

C'est sans doute pour ça que cet été, mon anniversaire tombant pendant mon séjour breton, on m'a offert ce livre:



Alors j'ai eu l'embarras du choix!

Comme ce sont les desserts qui m'attirent souvent dans les bouquins, j'ai commencé par ça:


Un fondant aux pommes et aux palets bretons. En fait, c'est un peu l'idée du dessert grand breton: le crumble.

La recette:

  • 1,5kg de pommes
  • 70g de beurre
  • 120g de sucre en poudre (100g pour moi)
  • 260g de palets bretons (pas grave si il y en a une peu plus!)
Eplucher, épépiner et couper les pommes en dès. Les faire cuire à couvert, à feu moyen, avec le beurre et le sucre.

Mélanger de temps en temps et arrêter la cuisson quand les pommes sont fondantes.

Laisser réduire à feu plus vif et à découvert si les pommes rendent un peu trop de jus.

Mixer les palets jusqu'à obtention d'une fine chapelure. Verser la moitié de la compote dans un plat à gratin en l'étalant bien. Répartir par dessus la moitié de la chapelure. Etaler le reste de compote, puis le reste de chapelure et cuire à 180° pendant environ 30 minutes.



En fait, il fallait mettre à chaque fois 1/3 de la compote et de la chapelure, et donc obtenir une couche supplémentaire. Mais c'était délicieux comme ça.

C'est facile, assez vite fait, en préparant la compote avant si on préfère. C'est donc un dessert parfait.

Il y a plein d'autres choses à découvrir dans ce livre, je vous le conseille donc si vous avez envie de voyager un peu en Bretagne tout en restant chez vous. Si vous êtes breton.....vous faites comme vous voulez, mais c'est toujours bien de trouver de nouvelles idées.

mercredi 23 novembre 2016

Même quand on joue avec ses bocaux on n'aime pas gâcher....

La semaine dernière,  j'ai raconté mes petites expériences avec le kéfir et le levain. 

Pour tout avouer, après avoir réussi un premier pain, mon levain n'a plus semblé si actif et j'ai passé un certain temps avec mes bocaux, de la farine et de l'eau pour essayer de le rattraper. Mais si on ne veut pas se retrouver avec des quantités encombrantes du mélange il faut en prélever avant de rajouter de quoi le nourrir. Et je n'aime pas jeter....

Heureusement, Marie Chioca n'aime pas ça non plus, et dans son livre "Les secrets de la boulange bio", elle donne une recette toute simple pour utiliser ce qu'elle appelle le levain perdu.



Moelleux au citron et levain perdu:


  • 165g de farine de grand épeautre T70
  • 150g de "reliquat de levain" conservé au froid
  • 220g de miel (d'acacia normalement.....)
  • 10cl d'huile d'olive
  • 3 oeufs
  • 25 gouttes d'huile essentielle de citron bio
  • 10g de bicarbonate de soude
Beurrer ou huiler un moule à cake de 25cm de long environ.

Verser tous les ingrédients dans le bol du robot, muni du fouet et mélanger vivement, sans chercher à faire mousser. On peut aussi le faire au fouet à la main dans un saladier.

Verser dans le moule et mettre au four préchauffé à 180° en évitant la chaleur tournante qui risquerait de faire brunir trop vite le gâteau. Laisser cuire 30 minutes puis baisser à 150° pour encore une dizaine de minutes.

Vérifier la cuisson avec une brochette puis sortir du four et attendre qu'il soit refroidi avant de le démouler.

Il est délicieusement moelleux.....

On peut mettre d'autres huiles essentielles si on veut varier le goût....ou des épices.

Dans le livre, il y a d'ailleurs aussi une recette de pain d'épices.....mais il faudra acheter le livre si vous la voulez! 
De toute façon, je vous le conseille vivement si, comme moi, vous commencez à vous intéresser au pain au levain.

Mon nouveau levain a en tous cas l'air de buller plus gentiment.....je pense qu'il préférerait une température un peu moins fraîche à la maison la nuit mais il devra s'habituer! L'été n'est pas encore pour demain.

vendredi 18 novembre 2016

Les Halles de Wazemmes, ça vous parle? (petit concours inside....)

A priori, si vous êtes lillois ou avez l'habitude de venir chez nous, ça vous parlera.....et même si vous êtes très loin, vous avez peut être déjà entendu parler du marché de Wazemmes, haut en couleurs, où se retrouvent 3 fois par semaine, dont le dimanche matin, la population locale et les touristes de passage.

Mais les halles? 

Pour ma part, longtemps, je n'y suis passée que les jours de marché. De toute façon, les autres jours, c'était fermé ou la moitié des commerces étaient vides.

Mais ça c'était avant!




Non seulement les commerces s'y sont bien diversifiés, mais en plus c'est maintenant ouvert du mardi au samedi de 8h à 20H et le dimanche de 8h à 15h.
Vous y trouverez du bio, du local ou du très lointain, des fruits, des légumes, de la viande, du pain, des épices, du poisson.....et j'en oublie...
Tous ces commerçants sont accueillants et de bon conseil en plus, ce qui rend le moment des courses encore plus agréable.




Depuis que j'ai découvert ça, j'y vais de plus en plus souvent, d'autant plus que dans l'ensemble du quartier, on trouve de plus en plus de petits commerçants alimentaires.

Le premier samedi du mois, l'après midi a lieu "Food et Halles": des chefs de restaurants locaux vous attendent là pour des démonstrations culinaires, à partir de produits trouvés sur place.

Si vous voulez en savoir plus, allez faire un tour sur le site de la Ville de Lille

Tout ça pour vous dire que lorsqu'on m'a proposé de participer à un concours de cuisine autour de produits venant des Halles de Wazemmes, je n'ai pas hésité beaucoup.

Je suis donc allée chercher mon produit surprise là bas, et n'avais plus qu'à cuisiner une recette pour les fêtes dont il serait le centre.

Et je me suis retrouvée avec une belle gambette.....ou un jarret de porc si vous préférez. Sur le moment, je me suis dit que ce n'était peut être pas très festif....mais après tout, ce blog est habitué à présenter une cuisine familiale, simple, et on n'est pas obligé d'utiliser des mets chics et chers pour se régaler lors d'un repas de famille.....




Et puis avec un peu de décorations, il sera tout à fait dans l'esprit de Noël.

Il est confit à l'orange et servi avec des carottes fondantes. Les miennes étaient multicolores, ce qui explique leur couleur un peu foncée....je jure que ce n'était pas du brûlé....

La recette:

Pour 4 personnes:

Un beau jarret de porc
200ml de jus d’orange fraîchement pressé
2 dosettes de chicorée liquide, soit 14ml (ou une c à s pas vraiment pleine)
1 c à s d’huile d’olive
1 c à s de sauce pimentée douce
1 grosse c à s de marmelade d’orange
1 beau morceau de gingembre frais
1 bouquet garni 
1 oignon
2 clous de girofle
1kg de carottes
un peu d’huile d’olive
sel, poivre


La veille, mettre le jarret dans une marmite, couvrir d’eau, ajouter le bouquet garni, l’oignon épluché piqué des 2 clous de girofle, une carotte épluchée coupée en rondelles, sel et poivre.

Porter à ébullition puis laisser frémir environ 1h30. Ecumer en cours de cuisson. Laisser refroidir la viande dans le bouillon jusqu'au lendemain.

Le lendemain, sortir le jarret, retirer sa couenne mais laisser une petite couche de graisse.

Conserver le bouillon pour le moment.

Dans un pichet, mélanger le jus d’orange, la chicorée, la c à s d’huile, la sauce pimentée, la marmelade d’orange et le gingembre pelé et haché.

Mettre le jarret dans un plat allant au four et le badigeonner sur toutes les faces avec une partie de ce mélange. Verser un peu de bouillon dans le fond du plat.

Cuire au four chauffé à 170°, voire 160° si ça se colore trop vite, pendant encore 1h30 en arrosant régulièrement avec de la marinade à l’orange et en retournant la viande 2 ou 3 fois. Remettre un peu de bouillon dans le fond du plat de temps en temps.

Éplucher les carottes et les couper dans le sens de la longueur, pour avoir des morceaux à peu près de la même épaisseur. 

Mettre un peu d’huile dans une sauteuse et y faire revenir les carottes pendant quelques minutes en remuant. Ajouter un petit fond de bouillon et amener à ébullition. Couvrir d’un papier sulfurisé et laisser frémir environ 20 minutes. Quand les carottes sont cuites, les sortir et les égoutter.

En fin de cuisson de la viande, sortir le plat du four et disposer les carottes cuites tout autour. Remettre au four le temps de réchauffer celles ci.

On peut aussi sortir la viande et les carottes du four bien avant le début du repas, couvrir le tout d’un papier aluminium puis remettre le tout à réchauffer quelques minutes avant de servir.



Si vous avez une grande famille, il faudra multiplier les quantités données ici. L'intérêt de ce plat, en plus d'être très bon, c'est que le jour J, vous n'aurez pas tellement de préparations de dernière minute à prévoir. Vous pourrez rester regarder les enfants ouvrir les paquets, ou découvrir les votres. 

Et le concours? Et bien il est à la fois pour vous et pour moi.



Pour vous d'abord: si vous habitez Lille et les environs, et voulez un joli sac en coton bio pour faire vos courses, ainsi qu'un petit carnet pour noter ce que vous voudrez, laissez moi un commentaire, et je tirerai au sort 3 personnes à qui je me ferai une joie de les remettre. Je parle d'habiter le coin car je pense vous les remettre en main propre, mais si vous voulez traverser la France pour venir visiter Lille vous êtes les bienvenus!

Et pour moi ensuite. Un jury pro donnera son avis sur ma recette, mais vous pourrez aussi voter pour elle sur la page Facebook de la Ville de Lille jusqu'au 2 décembre, juste en aimant ma photo.

Les prix seront donnés le 3 décembre, lors de l'événement Food et Halles dont je parlais plus haut.

Merci d'avance si vous avez la gentillesse de voter pour mon plat.



mercredi 16 novembre 2016

Suite des expériences....et des choses sympa pour le goûter.

On dirait bien que le kéfir a intéressé du monde, d'après le nombre de passages sur le blog....on a beau dire qu'on ne regarde pas vraiment les statistiques, on y jette parfois un coup d'oeil et ça fait plaisir de voir qu'il y a eu des lecteurs!

Alors, je vous confie la suite de mes expériences avec le kéfir de lait.

Si vous n'en avez pas, ne vous sauvez pas tout de suite! ce sont des choses tout à fait réalisables autrement....

Par exemple....des scones pour accompagner votre Tea time:


Ils ont été faits avec du kéfir, mais du lait ribot, du lait fermenté ou du lait battu feront aussi bien!

Scones aux raisins sans prise de tête....


  • 250g de farine avec levure incorporée, ou avec 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 c à s de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 50g de beurre en morceaux
  • une poignée de raisins secs
  • un peu de lait
Dans un saladier, mettre la farine, le sel et le sucre, ajouter les morceaux de beurre et travailler du bout des doigts pour l'incorporer. Comme pour une pâte sablée ou un crumble.

Ajouter alors très progressivement du kéfir et mélanger jusqu'à obtenir une pâte qui se tienne un peu et ne colle pas trop aux mains. Ajouter les raisins et mélanger rapidement.

Aplatir sur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé et couper en 8. Son épaisseur doit être d'environ 3cm. C'est mieux de séparer les morceaux avant la cuisson.

Badigeonner d'un peu de lait au pinceau et cuire au four à 180° entre 15 et 20 minutes.

Pas besoin d'emporte pièce.....à peine d'une balance!

Je sais, la description de la consistance de la pâte est un peu vague, mais vous devriez vous en sortir.

Maintenant, pour un gros appétit au goûter ou pour le petit déjeuner....



Je peux vous proposer du pain en cocotte. J'en avais déjà testé avec cette méthode mais il était fabriqué avec de la levure.

Et figurez vous que j'apprends, sur le site c fait maison, qu'on peut fabriquer du levain avec du kéfir!

J'ai donc repris d'autres bocaux pour en fabriquer....je vous laisse aller voir sur place quelle est la méthode, mais sachez qu'elle est toute simple. 

 Et 3 jours après, il ne restait plus qu'à faire du pain. 

C'est sur le même site que j'ai trouvé une recette, et l'idée d'utiliser une cocotte Vision, vieille d'au moins 20 ans pour cuire le pain. L'avantage sur une cocotte en fonte?......On voit le pain dedans! c'est nettement moins frustrant et nettement plus rassurant de le voir gonfler que de se poser plein de questions devant une cocotte opaque!

Ceci dit, je me suis aussi inspirée un peu du livre de Marie Chioca....bible des amateurs de pain bio.

Pain au levain en cocotte :


  • 450g de farine T65
  • 150g de levain naturel
  • 1,5 c à c de sel
  • 1 c à s d'huile d'olive
  • environ 240ml d'eau
Dans le bol du robot, mettre la farine, mélangée avec le sel et faire une fontaine au centre. Y verser le levain et l'huile, les 3/4 de l'eau et mélanger au crochet, à vitesse d'abord lente. 

Ajouter de l'eau progressivement, jusqu'à avoir une pâte homogène et très souple.

Pétrir alors à vitesse un peu plus rapide (mais pas au maximum!) une petite dizaine de minutes. 

La pâte doit être  bien élastique et toujours très souple.

La renverser sur un plan fariné et la "mettre en tension", en prenant chaque "coin" avec une corne de pâtisserie, en l'étirant et en le rabattant au centre.

On a alors une "boule" un peu plus ferme, qu'on peut plus facilement mettre dans un saladier.

Couvrir et laisser lever dans un endroit frais toute une journée ou toute une nuit.

Reprendre alors la pâte, et l'étirer encore en la repliant sur elle même. La déposer dans une cocotte garnie d'un papier sulfurisé. Si on laisse la "clé" au dessus, il n'y aura pas besoin d'inciser avant cuisson.

La laisser reposer à température ambiante environ 30 minutes, mettre le couvercle sur la cocotte et la déposer dans le four froid. 

Programmer celui ci à 240° et cuire 45 minutes sans ouvrir le four ni la cocotte.

Vérifier alors la cuisson, et si elle vous semble insuffisante, remettre sans couvercle pour des durées de 5 minutes successives.

Sortir le pain de la cocotte et le mettre à refroidir sur une grille.

Bon, ça parait un peu long tout ça....mais rassurez vous, on en sort finalement très bien! 
De toute façon, la majorité du temps, la pâte se débrouille toute seule et on fait autre chose!



dimanche 13 novembre 2016

J'ai retrouvé des fleurs de yaourt...ou des graines.....et j'en ai fait une énorme brioche. Entre autres....

Des fleurs de yaourt?.....en fait, je ne me souviens plus vraiment si elle les appelait comme ça ou plutôt graines de yaourt.

Elle, c'est ma grand mère, qui avait dans un saladier des trucs blanchâtres qu'elle arrosait de lait régulièrement.....je trouvais l'idée surprenante, mais en fait ça faisait une boisson mi yaourt liquide, mi lait battu que j'aimais assez....

Les années ont passé....et c'est Darya, du blog Tortore qui a parlé d'une recette au kefir et c'est à ce moment là que je m'en suis souvenu....en fait ces graines, c'était du kéfir!


Ce qui est magique en plus avec le kéfir, c'est qu'il se multiplie. On peut donc en donner, ce qu'a fait bien gentiment Darya. Elle m'a donné aussi du kéfir de fruits, mais j'en parlerai une autre fois.

Elle m'a donné aussi le mode d'emploi, et depuis je dois bien m'en occuper car il a doublé de volume.


J'ai investi dans divers ustensiles, des bouteilles et des bocaux et je m'amuse à "jouer au petit chimiste" comme dit MrD en me voyant bricoler avec tout ça.

J'aime bien le boire tel quel, bien froid, mais j'ai découvert un blog très riche: C fait maison, qui m'a donné plein d'idées pour tester ma production en cuisine.


En fait, toutes les recettes utilisant du lait fermenté, ou du lait battu, ou du lait ribot sont transposables avec le kéfir, par exemple cette énorme brioche.

C'est chez "Un déjeuner de soleil" que j'ai pris la recette pour la pâte, en utilisant du sucre en grains au lieu de pralines roses....moins bon mais on fait avec ce qu'on a!

Brioche au kéfir de lait et sucre en grains:


  • 500g de farine T45
  • 2 c à s de gluten de blé
  • 150g de kéfir
  • 2 oeufs
  • 40g d'huile d'olive
  • 50g de sucre semoule
  • 50g de sucre en grains
  • 1 c à s de miel
  • 6g de levure sèche de boulangerie
  • 7g de sel
  • 2 c à s d'eau de fleur d'oranger
Dans la cuve du robot, mettre la farine, le gluten, le sucre en poudre et le sel, tout mélanger.

Faire un puits au milieu et y mettre la levure, les oeufs, le kéfir, l'huile et l'eau de fleur d'oranger. 

Avec le crochet, mélanger à petite vitesse puis pétrir à vitesse un peu plus rapide une dizaine de minutes, jusqu'à avoir une pâte bien élastique, encore très souple.

Couvrir le bol d'un film et laisser gonfler dans un endroit tiède jusqu'à ce que la pâte gonfle et double de volume.

Sur un plan fariné, rabattre la pâte et l'étaler avec les mains. Répartir les grains de sucre, plier en 3 la pâte pour les emprisonner. Couper 3 morceaux identiques et les rouler en boules puis en faire 3 longs boudins. Tresser ceux ci, déposer la brioche sur une plaque couverte d'un papier cuisson, couvrir d'un torchon et laisser gonfler environ 1 heure.

Cuire au four préchauffé à 180° pendant 30 à 35 minutes.



Vous voyez peut être mieux là comme cette brioche était énorme! La théière et les tasses semblent minuscules, elles sont pourtant de taille standard!

Elle est un peu plus ferme qu'une brioche classique au beurre, Edda lui ajoute d'ailleurs un sirop pour la rendre encore plus moelleuse, mais elle reste très légère et conserve très bien.

Vous trouverez sur le blog une autre recette. Des briochettes au lait battu et sucre perlé, au beurre cette fois. je crois que je testerai aussi bientôt avec le kéfir. 

Et je vous ferai aussi partager mes autres expériences.... 

jeudi 10 novembre 2016

L'effet concours, vous connaissez? Mais on peut apporter des muffins pour se rattraper!

 Alors, l'effet concours.....c'est quand vous avez tout bien révisé sauf un chapitre, vous disant qu'il n'y avait jamais de question là dessus....et que c'est elle qui tombe.

Ou bien c'est l'oral pour lequel vous vous êtes très bien préparé et auquel vous arrivez avec une extinction de voix.

Il y a aussi l'entretien d'embauche où vous découvrez devant vous le monsieur que vous avez un peu traité de tous les noms dans le parking.

Bref, vous voyez le genre!

Pour moi, c'était samedi dernier. En bien moins grave quand même, je vous rassure. Et c'était pour ce concours:



La finale du concours Octobre rose de l'ADCN, dont je vous avais déjà parlé dans cet article. J'ai eu le plaisir d'être parmi les 20 sélectionnés pour la finale, présidée par Florent Ladeyn au magasin Zodio de Villeneuve d'Ascq. 

J'avais proposé ces tartelettes:



Elles étaient aux endives, pommes, tome de Marquette et crumble de noisettes. Et sans me vanter bien bonnes.

Pour le jour de la finale, je les avais préparées le matin, sachant que sur place je n'aurais que le temps de les réchauffer. Et j'avoue que, sure de moi, je n'ai pas goûté avant de les emporter.

Mais j'ai rajouté de la noisette mixée dans le fond pour éviter que la pâte ne se détrempe......pas vraiment laissé assez confire les endives et pris les pommes que j'avais, moins acides que les précédentes. Et tout ça je ne m'en suis rendu compte que le soir, en mangeant celles que j'avais fabriquées en plus et laissées à la maison.

Alors je comprends très bien que mes tartelettes étaient très loin de valoir les productions des autres candidats. 

Le 1er prix en salé était pour une recette terre mer, avec des moules et des coquilles St jacques, cuites sur place à la plancha.....un vrai challenge!

Et en sucré, il y avait de merveilleux gâteaux et entremets.

Mais l'essentiel c'est de participer et tout s'est passé dans une ambiance décontractée et joyeuse, avec un président de jury très pro dans ses dégustations mais très souriant et sans grosse tête!

Félicitation au jury d'avoir eu le courage de goûter 10 plats salés et 10 sucrés en tous cas! même si c'était bon, c'est une chose que je n'aurais peut être pas su faire!



Pour me rattraper, je veux quand même vous proposer quelque chose de réussi....des muffins aux myrtilles (surgelées). Bon, c'est plus simple...mais très bon!

La recette:

  • 1 oeuf
  • 100g de farine
  • 100ml de lait
  • 60g de sucre
  • 40g d'huile d'olive
  • 1 c à c de levure chimique
  • 100g de myrtilles surgelées


Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et le reste du sucre. 

Battre l'oeuf avec le lait et l'huile. Verser sur les éléments secs en mélangeant rapidement avec une cuiller. Ne pas chercher à trop homogénéiser.

Ajouter les myrtilles au mélange.


Répartir dans 6 caissettes ou moules à muffins et cuire 25 à 30 minutes à 180°.



Ils ont été préparés, cuits et dégustés entièrement à la maison, sans enjeu particulier....et ça m'allait très bien!