jeudi 10 novembre 2016

L'effet concours, vous connaissez? Mais on peut apporter des muffins pour se rattraper!

 Alors, l'effet concours.....c'est quand vous avez tout bien révisé sauf un chapitre, vous disant qu'il n'y avait jamais de question là dessus....et que c'est elle qui tombe.

Ou bien c'est l'oral pour lequel vous vous êtes très bien préparé et auquel vous arrivez avec une extinction de voix.

Il y a aussi l'entretien d'embauche où vous découvrez devant vous le monsieur que vous avez un peu traité de tous les noms dans le parking.

Bref, vous voyez le genre!

Pour moi, c'était samedi dernier. En bien moins grave quand même, je vous rassure. Et c'était pour ce concours:



La finale du concours Octobre rose de l'ADCN, dont je vous avais déjà parlé dans cet article. J'ai eu le plaisir d'être parmi les 20 sélectionnés pour la finale, présidée par Florent Ladeyn au magasin Zodio de Villeneuve d'Ascq. 

J'avais proposé ces tartelettes:



Elles étaient aux endives, pommes, tome de Marquette et crumble de noisettes. Et sans me vanter bien bonnes.

Pour le jour de la finale, je les avais préparées le matin, sachant que sur place je n'aurais que le temps de les réchauffer. Et j'avoue que, sure de moi, je n'ai pas goûté avant de les emporter.

Mais j'ai rajouté de la noisette mixée dans le fond pour éviter que la pâte ne se détrempe......pas vraiment laissé assez confire les endives et pris les pommes que j'avais, moins acides que les précédentes. Et tout ça je ne m'en suis rendu compte que le soir, en mangeant celles que j'avais fabriquées en plus et laissées à la maison.

Alors je comprends très bien que mes tartelettes étaient très loin de valoir les productions des autres candidats. 

Le 1er prix en salé était pour une recette terre mer, avec des moules et des coquilles St jacques, cuites sur place à la plancha.....un vrai challenge!

Et en sucré, il y avait de merveilleux gâteaux et entremets.

Mais l'essentiel c'est de participer et tout s'est passé dans une ambiance décontractée et joyeuse, avec un président de jury très pro dans ses dégustations mais très souriant et sans grosse tête!

Félicitation au jury d'avoir eu le courage de goûter 10 plats salés et 10 sucrés en tous cas! même si c'était bon, c'est une chose que je n'aurais peut être pas su faire!



Pour me rattraper, je veux quand même vous proposer quelque chose de réussi....des muffins aux myrtilles (surgelées). Bon, c'est plus simple...mais très bon!

La recette:

  • 1 oeuf
  • 100g de farine
  • 100ml de lait
  • 60g de sucre
  • 40g d'huile d'olive
  • 1 c à c de levure chimique
  • 100g de myrtilles surgelées


Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et le reste du sucre. 

Battre l'oeuf avec le lait et l'huile. Verser sur les éléments secs en mélangeant rapidement avec une cuiller. Ne pas chercher à trop homogénéiser.

Ajouter les myrtilles au mélange.


Répartir dans 6 caissettes ou moules à muffins et cuire 25 à 30 minutes à 180°.



Ils ont été préparés, cuits et dégustés entièrement à la maison, sans enjeu particulier....et ça m'allait très bien!

samedi 5 novembre 2016

J'ai reçu du jambon par la poste!

Eh oui....comme je l'ai dit récemment, j'aime bien recevoir des petits cadeaux.

Cette fois, on m'avait proposé du jambon de Parme ainsi que des recettes de saison.

Pourquoi pas? ai je répondu.....et le facteur m'a apporté quelques temps plus tard un paquet en contenant quelques barquettes.

Plutôt que d'utiliser des recettes déjà élaborées, je me suis mis en tête de cuisiner ce jambon selon mon inspiration.

J'avoue qu'en dehors d'accompagnement d'un melon bien mûr en été je n'utilise pas vraiment souvent ce produit. Mais la météo étant ce qu'elle est, pas question d'acheter du melon. Le jambon a donc rejoint des légumes de saison.


Des brocolis....et du parmesan....originaires d'Italie comme le jambon, ça devait bien aller ensemble....
Et j'ai associé des pommes de terre pour faire un plat complet.

La recette:


  • Un beau brocoli
  • 4 belles pommes de terre
  • 8 tranches de jambon de Parme
  • Un morceau de parmesan
  • 40cl de crème fraîche (20cl de légère et 20cl de normale pour moi)
  • un peu d'huile d'olive pour le plat
  • une pincée de bicarbonate
  • sel (modérément....le fromage et le jambon sont salés)
  • poivre
Nettoyer le brocoli et le couper en petits bouquets à peu près égaux. Les faire cuire à l'eau bouillante avec une pincée de bicarbonate pendant 7 à 8 minutes, ils doivent rester un peu fermes. Les égoutter et réserver.

Eplucher les pommes et les couper en rondelles. Cuire celles ci à l'eau bouillante salée environ 15 minutes. Egoutter et réserver.

Râper le parmesan.

Faire chauffer la crème et, quand elle frémit, y verser en remuant les 3/4 du fromage râpé. Poivrer.

Huiler un plat allant au four, y mettre les pommes de terre, puis les brocolis. Couper des morceaux de jambon et les répartir sur le plat, entre les légumes.



Verser la crème par dessus, puis le reste du parmesan râpé et cuire environ 30 minutes au four préchauffé à 180°

Je n'ai pas de photo après cuisson.....la lumière du soir n'était vraiment pas belle, on n'aurait jamais retrouvé les jolies couleurs du plat!

Avec une autre barquette, j'ai bricolé un petit plat que je vois depuis longtemps sur internet: les oeufs au bacon en moule à muffin. Après tout, jambon et bacon, c'est la même famille, non?




Ils ont accompagné de la courge spaghetti, cuisinée à la sauce tomate. Je ne vous ai pas vraiment noté la recette, mais c'est à peu près la même qu'ici, ma sauce ne contenant cependant cette fois pas de viande.

Oeufs en coque de jambon de Parme (pour 4 coques):

  • 6 tranches de jambon de Parme
  • 2 gros oeufs
Battre rapidement les oeufs.

Tapisser le fond de 4 alvéoles d'un moule à muffins avec des morceaux de jambon de Parme.

Verser les oeufs battus dans les alvéoles ainsi formées et cuire environ 15 minutes au four à 200°.

Démouler, donner un tour de moulin de poivre et manger chaud.

Mes oeufs étaient très gros et mes alvéoles de moule à muffin assez petites, c'est pourquoi je n'en ai mis que 2. Vous adaptez selon ce que vous avez chez vous et votre nombre de convives.

Et le jambon qui restait? 

Il est très bon tel quel.....pour accompagner une petite bière à l'apéritif par exemple. 

mercredi 2 novembre 2016

Vous êtes sûrs qu'il faut suivre la recette à la lettre?

Il parait qu'en pâtisserie, il faut être très rigoureux et suivre la recette au gramme près.

Bon, j'imagine déjà ce qu'on pourra penser après lecture de mon article précédent:

Alors, il faut d'abord remplir le frigo, en mettre une partie au congélateur, partir en vacances, vider le congélateur, racheter des trucs et cuire le tout.....on n'est pas rendus!

Mais non....il ne faut pas tout prendre à la lettre! Enfin, pas pour le genre de gâteau que je fais, qui supporte un peu de variations par rapport à ce que j'utilise comme recette.

Prenez celui ci par exemple:



Il a été grandement inspiré par la carrot cake de Papilles et pupilles. Mais au lieu des carottes, c'est un autre légume que j'ai employé:



Un joli petit patidou.....et puis j'ai aussi changé 2 ou 3 trucs, ce qui a donné ça:

La recette:


  • 3 oeufs
  • 100g de vergeoise
  • 125ml d'huile de tournesol
  • 250g de farine semi complète
  • 250g de chair de patidou râpée
  • 50g de raisins secs
  • 1 c à c de bicarbonate
  • 1 c à c de levure chimique
  • 1 c à c de cannelle
  • 1 c à c de gingembre en poudre
  • 1 c à c de 4 épices
Mélanger les oeufs, l'huile, le sucre. Ajouter la farine, le bicarbonate, la levure et les épices, bien mélanger.

Ajouter le patidou et les raisins, mélanger à nouveau.

Verser dans un moule à cake beurré et cuire entre 40 et 50 minutes au four préchauffé à 175°. 
Vérifier la cuisson en piquant une brochette qui doit ressortir sèche.

Laisser refroidir 10 minutes dans le moule puis démouler sur une grille.





Il est un peu moins orangé qu'à la carotte et la lumière électrique ne lui réussit pas vraiment, mais croyez moi, c'était très bon.

Maintenant, je sais bien que pour certaines pâtisseries beaucoup plus élaborées, la fantaisie dans les proportions ne fonctionne pas toujours. Et je sais bien que c'est très énervant pour un blogueur de voir dans ses commentaires: "j'ai testé votre recette, mais j'ai remplacé le veau par du saumon et les pommes de terre par des épinards.....et c'était un peu bizarre...."

Mais mettre sa petite touche personnelle, c'est plutôt sympathique....enfin, je trouve. Pas vous? 

dimanche 30 octobre 2016

Pour tartiner au retour de vacances

On a reculé d'une heure cette nuit. J'écris donc ceci en milieu d'après midi, avec une lumière de début de soirée, malgré un grand beau temps.

Mais on n'est pas ici pour se plaindre, si je parle de reculer d'une heure c'est que, comme la semaine dernière, je vais nous faire repartir en arrière...... de quelques mois.

Quand on part en vacances, on peut donc utiliser dans des recettes ce qui reste au frigo, mais si on a vu un peu grand dans l'achat de fruits et qu'on ne peut quand même pas tout cuisiner en 2 jours, il y a un allié de poids: le congélateur.

Il peut accueillir plein de choses que vous serez contents de retrouver à votre retour. Mais il peut aussi servir de lieu d'expérience. J'explique:

Sans doute en manque de vitamines, j'avais fait le plein d'agrumes avant les vacances d'été. Et j'étais en manque d'imagination pour les utiliser. J'aurais pu tout presser, je sais, mais prise d'une grande fatigue (j'avais sans doute vraiment besoin de vacances...) j'ai tout mis dans des sachets et fourré l'ensemble au grand froid.

Et voilà ce que c'est devenu:

Non, je n'ai pas de congélateur magique!

Il y a eu quelques manipulations pour arriver à ça:

Gelée aux agrumes et gingembre:


  • 2 grosses oranges
  • 3 gros citrons et un petit
  • 4 citrons verts
  • Complété à 750ml avec jus de citron jaune et vert frais et un peu de jus d’orange en bouteille 
  • Un petit morceau de gingembre râpé 
  • 400g de sucre cristallisé 
  • 1 sachet de vitpris 
  • Zestes très fins  d'une orange 
Les fruits ont donc séjourné quelques temps au congélateur puis ont été mis à dégeler au frigo et pressés. On ne s'inquiètera pas de leur allure un peu momolle.

Une des oranges a été zestée finement et les zestes ont été blanchis 3 fois successivement dans de l'eau bouillante pendant une minute.

Le gingembre, les citrons jaunes et verts frais ont quand même été rachetés en rentrant, mais ils font partie de mon "fond de maison" et je ne reste jamais longtemps quelque part sans m'en approvisionner. 

L'ensemble des jus, zeste et sucre a été mélangé avec le gélifiant et l'ensemble a bouilli quelques minutes (comme écrit sur le paquet)

Et tout a été mis en pots.



Quand elle est refroidie, elle se tartine pour accompagner une bonne tasse de thé.

Dans la recette, je parle de jus d'orange en bouteille car mon fond de maison du moment manquait d'oranges fraîches. Et c'est bien pratique.

Puisqu'on est dans les retours en arrière, je m'aperçois que j'ai oublié une photo de mes brioches voyageuses au fromage blanc de l'article précédent:



C'est réparé! je voulais quand même vous montrer comme une brioche sans beurre peut être légère et aérée. Et avec une bonne gelée d'agrumes, je ne vous dis que ça!

jeudi 27 octobre 2016

Retour 2 mois en arrière...

2 mois seulement?....ou 2 mois déjà?.....vous y croyez vous, 2 mois?

Bon, si je ne vous dis pas de quoi je parle, ce sera un peu difficile: il y a 2 mois on était en aout.

Je sais, ça ne veut peut être rien dire pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup: c'était l'été.

D'accord, l'automne a ses bons côtés, et on a eu une belle arrière saison ma bonne dame, mais quand même, l'été quoi!

Pour me rappeler de ces bons moments, je partage avec vous ce qui a, en partie, fait le voyage vers notre lieu de séjour aoutien:



Des brioches!

En fait, l'avant veille du départ j'ai du me rendre à l'évidence: on n'arriverait jamais à manger tout ce qui restait au frigo qui ne pouvait attendre notre retour.

Entre autre un pot de fromage blanc. Mais ça ne voyage pas forcément bien un pot de fromage blanc, tandis que des brioches c'est quand même plus transportable.

J'ai trouve la recette sur le net, sur le site du Journal des femmes. Voilà ma version:

Brioches au fromage blanc et sucre perlé:


  • 500g de farine T45
  • 50g de gluten          ou 550g de farine T45 si vous n'avez pas de gluten
  • 350g de fromage blanc battu
  • 2 oeufs
  • 50g de sucre en poudre
  • ½ c à c de sel
  • 9g de levure de boulangerie sèche 
  • Grains de sucre
  • Un peu de lait



Dans le bol du robot, mélanger la farine, le gluten, sel et sucre.

Au centre, mettre la levure, le fromage blanc et les oeufs et mélanger à petite vitesse jusqu'à obtenir une pâte homogène. Il peut être nécessaire de remettre un peu de fromage blanc, selon son degré d'humidité.

Augmenter un peu la vitesse et pétrir une dizaine de minutes. La pâte doit être élastique et juste encore un peu collante mais pas trop……

Couvrir le bol et laisser gonfler environ 2 heures.

Rabattre la pâte et la mettre au froid environ 30 minutes pour la rendre plus facile à travailler.

Dégazer à nouveau si nécessaire, aplatir avec les mains en rectangle et saupoudrer de grains de sucre. Plier la pâte en 3, l’aplatir à nouveau et remettre du sucre. Refaire ça encore 1 fois.

Reprendre la pâte, la couper en 4 et couper chaque morceau en 3. Rouler ces morceaux en boudins et les tresser 3 par 3 pour faire 4 brioches et les mettre dans 4 moules.

Badigeonner de lait avec un pinceau.

Couvrir et laisser gonfler encore environ 30 minutes et cuire 25 minutes au four à 180°.




Pourquoi 4?

Facile: 1 pour manger tout de suite, il faut bien y goûter, 2 pour emporter en vacances et déguster avec la famille qui nous reçoit gentiment, et 1 pour mettre au congélateur et retrouver quand on rentre, il faut bien se consoler!

C'est là qu'elles sont parties:


Elles ont bien apprécié le climat, et nous aussi! Surtout que cette année le temps était magnifique!

Le résultat de cette recette? des brioches légères comme tout, pas grasses, forcément, mais qui ont une mie très filante et qui conservent remarquablement bien.

Il y a autre chose que j'avais en trop grande quantité, je vous en parlerai une prochaine fois.

Maintenant, vous n'êtes pas obligés de voyager pour les goûter. Après une promenade les pieds dans les feuilles mortes et le nez au frais, elles seront tout à fait appréciables chez vous.